Vincent Gayraud 
 
                                     
 
       plasticien
                         L' image déconstruite

 
 

 

  
   
            Au premier abord, une figuration évidente...   


 

Une figuration qui semble hyper présente et affirmée et un travail souterrain, camouflé, sous-jacent de sabotage se cotoient à la surface des toiles ou autres supports (plexiglas, plastique, moustiquaire, textile, vidéo, photo, chassis évidé, miroir...)
Celui-ci n'apparaît pas au premier regard mais insidieusement, en observant plus longuement les oeuvres...
Il se révèle petit à petit, s'impose et  s'empare finalement de "l'image".


Est-ce l'image qui est si importante?

Est-ce le travail pictural?
Est-ce la "lecture" individuelle de chacun?

Une matiére "première", une sorte d'épiderme en sous couche, perturbe l'image, accrochant les matériaux, la lumiére et l'attention des observateurs. Elle révèle les irrégularités, les accidents. Un jeu de brillance et de matité, de reflets, de recouvrements et de manques occultent l'image par moment.


L'observateur se trouve dans l'obligation de se déplacer  devant le tableau croyant pouvoir en saisir la totalité mais au final,  se retrouve confronté à d'autre nuisances visuelles.
L'image se forme et se déforme, se dévoile et s'évade, s'affiche  et se brouille. Le regard se perd et s'accroche à des détails.


Finalement "le corps de l'image", réalisé au fusain ou imprimé sur textile, est extrêmement fin, fragile, futile par rapport au reste, et peut, à chaque étape, durant la réalisation, s'altérer, voire disparaître.
Pourtant, c'est bien lui
qui au final se métamorphose en images fortes qui prennent vie: visages, fragments de corps...



Mixages, interférences, confrontations, superpositions hasardeuses et aléatoires, stratifications, brouillages, altérations, usures, coutures, sutures, couches superposées, rencontres volontaires ou aléatoires des images et des références culturelles, des techniques...
A chacun ,selon son parcours de vie, de trouver ou retrouver la voie vers une perception ou une projection personnelle.
 



L'image n'est qu'une proposition à un cheminement individuel.
Elle n'est présente que
  pour être "sublimée,
dépassée puis violentée", des icônes iconoclastes en quelque sorte!


La Figuration?
Un besoin, une épreuve, une confrontation...ou seulement un jeu d' appa
rence.

       

 




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